Exprimer ce que tu ressens.
Avec des couleurs, des formes, des matières.
Sans pression, sans jugement.

Juste toi, ton monde intérieur… et un peu de bazar créatif.

Peinture, collage, modelage, écriture… Tout est bon pour laisser parler ce qui bouillonne à l’intérieur.

Je t’accompagne dans ce processus avec bienveillance, à ton rythme, dans un cadre sécurisant.
Ce n’est pas une leçon de dessin, c’est un moment pour toi, pour te reconnecter, déposer, respirer.

Pas d’objectif esthétique, pas de chef-d’œuvre à accrocher au mur.
Mais tu pourrais être étonnée à quel point écouter ses élans créateurs intuitifs peuvent t’ouvrir des portes vers des créations profondes… et belles à tes yeux.

Une vraie exploration de toi, par la création. Et parfois, une libération douce mais puissante.On appelle ça de l’art-thérapie, en résumé c’est de l’expression par l’art.

Reprenons depuis le début…

Les thérapies verbales VS thérapies par l’art

Deux chemins, un même but.
Parler, c’est déjà un pas immense. Les thérapies verbales (psychanalyse, thérapies cognitives, psychothérapie…) permettent de mettre des mots sur ce qu’on vit, de comprendre, d’analyser, de déconstruire.
Elles éclairent notre histoire, nos mécanismes, nos blessures.
On prend conscience. On fait du lien. On se raconte.
C’est précieux.

Mais parfois… les mots ne suffisent pas.
Parfois, on ne sait pas quoi dire.
Ou on n’a pas envie.
Ou c’est trop tôt.
Trop flou.
Trop douloureux.

C’est là que les thérapies par l’art entrent en scène.

Créer, c’est un autre langage.
Un langage qui passe par les mains, les couleurs, la matière, le corps. On ne cherche pas à « comprendre » tout de suite.
On laisse venir. On ressent. On explore sans devoir tout expliquer. On contourne les défenses.
On donne une forme à ce qui n’en avait pas. Et souvent, sans prévenir, des vérités profondes émergent.

Les deux approches ne s’opposent pas.
Elles se complètent.

Parfois, la parole libère ce que la création vient ensuite transformer.
Parfois, c’est l’inverse : la création fait émerger quelque chose que l’on n’arrivait pas à nommer, et qui, une fois sorti, peut enfin être accueilli… et dit.

Il n’y a pas une voie meilleure qu’une autre.
Il y a ta voie. Celle qui te correspond, aujourd’hui.

Et peut-être qu’un jour, tu découvriras que tu peux créer et parler. Que tu peux avancer avec les mots et avec les images.
Que ta guérison n’a pas besoin d’entrer dans une seule case.

Elle peut être vivante, mouvante, plurielle. Comme toi.

Pourquoi s'exprimer par l'art fonctionne ?

Parce que les chocs émotionnels / traumatismes ne s’expriment pas uniquement par les mots.
Ils s’impriment dans le corps, dans les gestes, dans la respiration, dans la mémoire cellulaire.

Le corps garde les traces du trauma.
C’est ce qu’explique le psychiatre Bessel van der Kolk, spécialiste mondial du stress post-traumatique :

“Le traumatisme est inscrit dans la mémoire corporelle, pas seulement dans les souvenirs. Pour guérir, il faut impliquer le corps.”

Quand on crée, on bouge. On touche. On transforme la matière.
Ce geste-là, aussi simple soit-il, réactive des zones du cerveau liées à l’émotion, à la mémoire, à la régulation du stress.
Créer permet parfois ce que la parole ne permet pas (ou pas encore).

Ce que disent les neurosciences ?

Des recherches montrent que la pratique artistique stimule le cortex préfrontal (zone liée à la prise de recul, au calme) et diminue l’activité de l’amygdale.
En d’autres mots : créer calme le système nerveux, aide à se réguler et à reprendre du pouvoir sur ses émotions.

Et surtout… ça fait du bien.
Ça permet de déposer ce qui pèse, de redonner une place à ce qui a été mis de côté, de reconstruire du sens, petit à petit.

Je ne vais pas te mentir...

Je ne suis pas là pour te vendre du rêve.
Créer peut être doux, libérateur, puissant… mais parfois, ça secoue.

Il arrive qu’une séance paraisse calme, presque vide. Et puis un jour, sans prévenir, une émotion remonte, un souvenir refait surface, une prise de conscience vient te chambouler.
Jung disait que rencontrer son ombre — tout ce qu’on a refoulé, mis de côté, enfoui — est une expérience douloureuse, mais essentielle pour retrouver sa pleine puissance intérieure.

Alors oui, parfois en créant, des émotions fortes débarquent. Accueille-les. Elles ne sont pas là par hasard. Elles ont un message à te transmettre. Et une fois ce message entendu… quelque chose se relâche. Tu te sens plus légère, plus alignée.

Si tu viens pour apaiser des blessures ou faire bouger des vieux schémas, attends-toi à être un peu bousculée. Mais rassure-toi : après chaque tempête, le calme revient. Et tu en ressors changée.
Plus forte. Plus alignée. Plus authentique.

En bref,

Tu n’as pas besoin de savoir dessiner,
ni d’avoir déjà touché un pinceau de ta vie.
Tu n’as pas besoin de raconter toute ton histoire
si tu n’en as pas envie.
Tu n’as pas besoin d’être “créative”, ni d’avoir les bons mots.
Tu n’as pas besoin d’être “prête”.

Il suffit de venir telle que tu es, avec ce que tu ressens,
ce que tu traverses, ce que tu portes – même si c’est flou, même si c’est lourd, même si tu ne sais pas trop par où commencer.

Tu crées, tu explores, tu déposes.
Et peu à peu, quelque chose s’ouvre, se transforme, se répare.
À ton rythme, dans le respect de ton vécu et de ton corps.Le reste, on le traverse ensemble.

Si tu veux plus d’infos sur les évènements à venir et plonger dans mes pratiques personnelles, je partage ça en toute intimité.